• Bienvenue à Ynis Witrin, une Terre de Légende !

    Ce blog a pour but de traîter de tout ce qui peut avoir trait au fantastique, au mystérieux ou au légendaire, de quelque façon que ce soit. Il s'agira bien évidement de sujets que je connais ou qui me passionnent - il est en effet plus facile de parler de ce que l'on connaît plutôt que de ce que l'on ne connaît pas. Je porterais mon choix plutôt sur des sujets peu connus, même s'il pourra m'arriver d'évoquer des choses dont on a tous entendu parler. Cela dit, l'univers du fantastique et du mystérieux est suffisament vaste pour avoir de quoi dire pendant longtemps sans se lasser.

    Je vous souhaite donc une bonne visite et surtout, laissez vos impressions en commentaire.

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  • Parmi tous les chevaliers de la cour d'Arthur, on trouvait sir Tristan, qui était, selon certaines versions de l'histoire, le fils du roi de Lyonesse. Ce royaume était une terre qui existait jadis entre les Cornouailles (la péninsule à l'extrême sud-ouest de l'Angleterre) et les îles Scilly ou Sorlingues, aujourd'hui situées à environ 40 km des côtes. Selon la tradition cornouaillaise, de nombreuses villes et pas moins de 140 églises auraient émaillé le paysage de Lyonesse.

    La légende suggère aussi que la disparition de ce royaume fut un événement tragique et soudain, certaines versions mettant cela en relation avec la fin du règne d'Arthur, affirmant que la région sombra quand les forces de Mordred le traître tentèrent de l'envahir. Comme dans le cas d'Ys, un survivant essaya de fuir les flots à dos de cheval : ici, il s'agit d'un homme nommé Trevilian, dont les descendants, la famille Trevelyan, ont des armoiries évoquant un cheval émergeant des eaux.

    Généralement, cette légende est appuyée par des « preuves » matérielles. Des textes d'époque romaine font référence aux îles Scilly comme à une seule île ou au moins à un nombre d'îles bien inférieur à celui de l'archipel actuel. Il existe aussi des signes témoignant du fait que ces dernières furent reliées entre elles au début de ce que l'on appelle l'époque historique, incluant ce qui semble être des murs de pierre, aujourd'hui sous l'eau (bien qu'il puisse aussi s'agir d'anciens barrages). Sur la côte de Cornouailles, le St. Michael's Mount peut avoir fait partie du territoire tel qu'il était au XIème s., d'autant que d'anciens ouvrages font mention du fait qu'il était jadis situé à plusieurs kilomètres de la mer et entouré par la forêt. Dans les faits, tout cela suggère plus un effondrement et de l'érosion que la perte d'un territoire de la taille d'un comté. Néanmoins, cela implique que les légendes comme celle de Lyonesse ne sont pas que de la pure fantaisie...

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  • I
    maginez une île lointaine abritant un royaume composé de sept provinces... Imaginez un Trône de Fer aussi acéré que les 1000 épées qui le composent... Imaginez un roi trônant sur ce siège... Un roi mais aussi un usurpateur qui prit le pouvoir à son prédécesseur, un prince-dragon fou. Mais comme pour tout usurpateur, sa légitimité est mise en doute et attise toutes les convoitises. La cour grouille d'intriguants tandis que peu à peu le royaume s'enflamme pour des rois autoproclamés. Les Grandes Maisons entrent en guerre les unes contre les autres, faisant autant preuve de courage que de fourberie...


    Le Trône de Fer est un roman fantastique, de ce que l'on peut qualifier de low-fantasy. Il s'inspire grandement de l'Europe médiévale et présente un univers réaliste, mêlant très peu de mysticisme à l'histoire. Certes, on y trouve de la magie, des dieux exotiques prenant part à la vie des hommes et des créatures de légende, mais tout cela tient plus de la superstition que de la réalité.

    L'oeuvre présente de nombreux points forts :
    • La technique de narration est originale et peut dérouter au premier abord. En effet, si le récit se fait à la troisième personne, comme dans de nombreuses oeuvres fantastiques, l'auteur a placé chaque chapitre sous le point de vue d'un personnage différent. C'est une manière judicieuse de creuser véritablement les personnages en analysant différents aspects comme sa morale, sa manière de penser, ses désirs... Mais cette technique permet aussi de suivre l'intrigue dans tout un royaume en voyageant d'un personnage à un autre, survolant ainsi des centaines de kilomètres. Enfin, dernier point, on peut découvrir certains faits sous plusieurs points de vue, les explications variant grandement d'un narrateur à un autre, laissant au lecteur le choix de sa propre interpétation.
    • D'après ce qu'on vient de dire, on ne sera pas étonné de découvrir des personnages pleins de complexité. Les grands seigneurs possédant le pouvoir au sein du royaume y cotoient ainsi leurs enfants, ces derniers étant appelés à grandir bien plus vite que la normale quitte à assumer les fonctions de leurs aînés. On découvre ainsi non pas une, mais plusieurs histoires, réparties entre les intrigues politiques des uns et les quêtes initiatiques des autres. Les personnages sont réalistes et nous ne faisons pas face à de valeureux héros, mais à des hommes, des hommes qui souffrent. Les enfants de seigneurs brillent de l'éclat de leurs lignées, c'est vrai, mais dans l'ombre vivent un nain hideux, un bâtard, un enfant estropié, une orpheline exilée, etc. Les lectrices auront aussi leur part de contentement, tant les personnages féminins partagent le lot des nobles chevaliers. Ici, nulle potiche, mais de véritables manipulatrices, pleines de créativité et de ruse. De redoutables ennemies.
    • Le fait le plus rare en fantasy pour le souligner de nombreuses fois. Ici, on ne trouvera ni bon chevalier, ni sorcier maléfique... Le Bien et le Mal n'existe pas. Il y a juste l'Humanité, des hommes et des femmes agissant selon leur vision du monde. Ainsi, même si l'on épprouve de l'antipathie pour certaines familles, on ne pourra pas s'empêcher d'adhérer à certaines de leurs actions, tant elles sont légitimes. Les personnages évoluent, on en apprend petit à petit sur eux et on peut s'étonner à soudain apprécier quelqu'un que l'on détestait jusque là. Ce qui différencie vraiment chacun des protagonistes, c'est sa capacité de survie dans un monde difficile, pas une simple catégorisation de "gentil" ou de "méchant".
    • Cette survie, justement, parlons-en. Il s'agit de l'enjeu fondamental. On ne trouvera ici aucun héros unique au coeur valeureux qui délivrera le monde car tel est son destin. C'est là tout le talent de l'auteur, qui sait jouer sur la corde des émotions, jusqu'à toucher les nerfs de son lecteur. En effet, il n'hésitera pas à réserver un destin tout aussi brutal que funeste à n'importe lequel de ses personnages. Point de Frodon donc, ni d'Aragorn ou de Gandalf que l'on pourra suivre des milliers de pages durant. Enfants ou adultes, petites gens ou rois... Tous doivent faire face à la mort... Au point que certains chapitres en deviennent véritablement douloureux... Le suspense devient ainsi réel et augmente énormément le plaisir de lecture.
    • Les mystères, les résurgences du passé qui motivent les actions présentent... Tant de théories peuvent être échaffaudées dans notre imaginaire de lecteur... Mais combien se révéleront correctes ? Un plaisir de lecture véritable.
    • L'oeuvre a un ton véritablement adulte. On y tue tout âge et à tout âge. L’histoire est jalonnée de mariages arrangés et sinistres, d'inceste, de torture, de trahison, de cruauté... Les descriptions sont claires, sans rien cacher et l’humour féroce.
    • La mise en scène est quasi cinématographique. L'habitude que l'auteur a pour la télévision et le cinéma se voit, aussi bien dans la construction du récit que dans la description des lieux, événements, batailles...
    Tous ces aspects font du Trône de Fer une véritable perle du roman.

    Image : Joute du Tournoi de la Main (Par
    Amok)

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  • L'archéologie, la science des choses anciennes... Que vient-elle faire ici ? Et bien avant-tout, c'est en archéologie que je fais mes études, c'est donc là un sujet qui m'est familier. Ensuite, quoi qu'on puisse penser, même si être archéologue ne destine pas à devenir Indianna Jones ou Lara Croft, il existe nombre de merveilleux trésors insoupçonnés. Ce sont de ces derniers que je souhaiterais parler.

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    Peuples méconnus bien qu’ils aient eu une grande culture, cités oubliées n’ayant pas eu leur pareil jusqu’à nos jours, monuments prodigieux cachés à la vue des hommes, œuvres de tous genres connus de tous mais qui méritent d’être signalées une fois de plus… Tous ces sujets ont de quoi faire rêver, tout en ayant tous une part de mystère, ce qui justifie leur place ici.

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    Je n’ai pas encore de plan détaillé, toutefois, je pense parler entre autres choses du peuple Scythes, de la cité de Nan Madol, du tombeau de Philippe II de Macédoine, de la Villa Tivoli ou encore de Babylone… Mais il existe bien d’autres richesses archéologiques…

     

    Image : Cité troglodyte de Petra, en Jordanie.


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