• Le Continent de Mu

    L'océan Pacifique, la plus vaste étendue d'eau sur Terre. Mais en fut-il toujours ainsi ? Rien n'est moins sûr. On raconte en effet qu'un vaste continent perçait ces eaux, il y a de cela d'innombrables siècles. Un continent qui portait le nom du Mu… Il ne reste aujourd'hui que des vestiges de cet incroyable territoire. On lui donne pour dimensions 10 000 km d’ouest en est et moitié moins du nord au sud. Il aurait été peuplé par une population aussi importante que celle de notre Pays. Mais cela ne l'empêcha pas de sombrer après avoir été dévasté par un terrible cataclysme, il y a de cela 12 000 ans.

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    De nombreuses théories en font le berceau de l'humanité… On y voit des allusions dans bon nombre de légendes issues de diverses civilisations : Chine, Inde, Birmanie, Tibet, Cambodge, civilisations d'Amérique centrale, peuplades d'Océanie, Grèce antique, Egypte… Cette civilisation aurait été particulièrement développée, bien plus que nous ne le sommes à l''heure actuelle, ne serait-ce que par les 200 000 ans d’existence qu'on veut bien lui donner. D'après ces mêmes théories, Babylone, les civilisations de l'Indus ou encore l'Egypte ne seraient autre que les derniers remous de ce qu'a pu être Mu…

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    D'où vient cette théorie ?

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    L'homme à son origine est un officier britannique de l’'rmée des Indes, James Churchward (1852-1936). Il aurait basé ses recherches sur deux grandes découvertes : les tablettes Naacals qu'il mit au jour en Inde ainsi que 2600 tablettes découvertes par William Niven près de Mexico. D'après ces textes écrits dans la langue de Mu – qu'un prêtre lui aurait apprise – c'est de cette terre que serait originaire tous les peuples et c'est d'elle que partirent les colons qui peuplèrent le monde. Il est amusant de noter qu’en dehors de lui, personne n'a jamais posé les yeux sur ces fameuses tablettes…

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    Il appuie ensuite ses théories sur divers ouvrages anciens tel que le Codex Troano, un livre maya du Yutacan conservé au British Museum ou le Codex Cortesianus du Musée National de Madrid. [Ces deux ouvrages n'en forment en fait qu'un seul, le Codex de Madrid, rassemblé en 1888 et conservé au Musée des Amériques de Madrid] On trouve aussi des allusions à des manuscrits bouddhistes découverts par Heinrich Schliemann à Lhassa, au Tibet. Il faut toutefois noter que les traductions du Codex Troano effectuées par Brasseur de Bourbourg en 1866 ne sont plus considérées comme sérieuses. En effet, on ne commença à comprendre la langue maya que 100 ans plus tard et aujourd'hui encore elle est source de mystères.

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    Autres preuves selon lui, les vestiges matériels encore existant. Ainsi en est-il de Tongatapu, un atoll de corail de l'archipel Tonga. Une immense arche de pierre s'y dresse, nommée Ha'amonga'a Maui, constituée de deux piliers verticaux de 70 tonnes chacun ainsi que d’une traverse horizontale de 25 tonnes, le tout en pierre brute… Cela malgré l'absence flagrante de pierre sur l'île. On est en droit de se demander comment l'ensemble est arrivé ici… Il en est de même pour les ruines de Ponape, avec le site de Nan Madol, une formidable cité mégalithique bâtie sur des îlots artificiels immergés qui semblerait dater de temps protohistoriques…

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    Il dresse une liste de preuves découvertes à Hawaii, en Nouvelle-Zélande, sur l'Île de Pâques… Mais quand à savoir si les innombrables monuments mégalithiques cités par Churchward sont les vestiges d'une antique civilisation en ces lieux… Chacun en est le seul juge.

     

    Après tout, l'Homme n'a-t-il pas édifié des exploits similaires en d'autres lieux ? Stonehenge, les Grandes Pyramides de Gizeh, le palais de Cnossos...


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